Plus un congrès qui ne lui consacre au moins une séquence, quand ce n’est pas une journée entière : de toute évidence, la durabilité est la nouvelle exigence forte en cosmétique. Mais le concept peut recouvrir des réalités concrètes très diverses, et l’industrie semble parfois hésiter au moment de choisir la meilleure approche. Le Sustainable Cosmetics Summit, organisé par Organic Monitor à Paris du 24 au 26 novembre 2014, a été l’occasion d’un tour d’horizon des différentes options.
C’est LA grande question que se pose actuellement l’industrie cosmétique : quelles actions entreprendre pour s’engager dans une démarche de développement durable ?
La norme ISO 14001, révisée en 2015, apporte sa réponse en décrivant un ensemble d’exigences pour aider les organisations à limiter leurs impacts environnementaux. Dans sa nouvelle version, elle s’intéresse à l’ensemble du cycle de vie des produits et services en posant notamment les exigences liées aux achats et à l’évaluation des fournisseurs : l’utilisateur ne s’occupera plus uniquement de l’étape production, mais devra s’attacher à l’amont (matières premières, supply chain) ainsi qu’à l’aval (utilisation, devenir du produit/service) lorsqu’il peut avoir une influence.
Les champs d’action de la durabilité
Quand on parle de développement durable en cosmétique, on évoque habituellement ses trois piliers : environnement, société, économie.
En ouverture de ce Sustainable Cosmetics Summit, le Dr. Michael Braungart, fondateur de l’EPEA Internationale Umweltforschung GmbH (Environmental Protection Encouragement Agency – Agence en faveur de la protection de l’environnement) est entré dans les détails de comment l’industrie cosmétique peut faire la différence.
Le principe est de réduire les impacts environnementaux négatifs tout en augmentant les impacts positifs. Pêle-mêle, le Dr. Braungart a ainsi évoqué :
• le pilier …
