On l’espère depuis plusieurs années. On en parle, on l’imagine, on l’attend… mais le cahier des charges européen uniformisé pour les cosmétiques naturels et biologiques a eu tendance à jouer les arlésiennes. Il arrive cependant. Pour preuve, la réunion des adhérents de Cosmébio ce 12 mai à Paris. Au programme : enjeux, explications, informations sur l’avancement des travaux et les détails de la mise en œuvre. Les choses se précisent… même si certaines manquent encore de précision.
Le Cosmos, c’est cet espace intersidéral, notre univers en expansion…
L’image est facile, mais à l’issue de cette réunion d’informations organisée par l’association Cosmébio, plusieurs participants se laissaient aller à penser qu’elle n’est pas dénuée de quelques analogies avec le COSMOS dont on parle ici.
Ce Cosmos, c’est en fait la contraction de COSMetic Organic Standard, qui désigne le nouveau standard européen pour les cosmétiques naturels et biologiques, issu de l’harmonisation des différents référentiels nationaux qui les régissent aujourd’hui.
À l’origine était le vide… juridique
Contrairement au domaine alimentaire, les cosmétiques naturels et bio, qui ne rentrent pas dans le champ d’application du Règlement européen relatif à la production et à l’étiquetage des produits biologiques, ne bénéficient pas, encore aujourd’hui, d’une réglementation communautaire. Seul un texte élaboré en 2000 par un Comité d’experts en trace les grandes lignes, mais sans entrer réellement dans les détails, et les principes qu’il énonce n’ont pas force de loi.
L’essor du secteur aidant, il fallait bien pourtant les définir et les réglementer, établir des normes pour les régir et les contrôler.
Le vide européen a donc été comblé par des initiatives privées, comme celle de Cosmébio et Écocert en France, du …