Ils contrôlent la sécurité des produits, le respect de la réglementation qui interdit ou limite l’utilisation de certains ingrédients cosmétiques, la véracité et la pertinence des allégations… Lors du Congrès Parfums & Cosmétiques de la Cosmetic Valley qui s’est tenu à Chartres les 6 et 7 novembre 2019, Ambroise Pascal, Chef du bureau des produits et prestations de santé et services à la personne, et Sammy Drissi Amraoui, Rédacteur en charge des produits cosmétiques à la DGCCRF, sont venus présenter le bilan de leurs actions sur les deux dernières années, et annoncé le programme pour 2020. Avec un focus sur les colorants sous forme nano et les allégations “Naturel”, “Bio,”Sans…” et “Avec”…
Une des missions de la DGCCRF est d’assurer la sécurité des consommateurs, tant en ce qui concerne la sécurité des produits que la véracité des informations qui leur sont données.
La surveillance du marché effectuée par ses services a deux objectifs principaux :
• mettre fin aux pratiques illicites et dangereuses,
• assurer un rôle de prévention, au travers d’un dialogue avec les entreprises et un accompagnement des démarches d’amélioration
2018 : focus sur les nanos
En 2018, les contrôles étaient organisés autour de trois volets :
• les produits cosmétiques (principalement les solaires) contenant du dioxyde de titane [nano] et de l’oxyde de zinc [nano],
• les produits vendus dans les établissements de type bazar/solderie/grossiste (où on est susceptible de trouver des produits mis sur le marché depuis longtemps, voire très longtemps),
• l’affichage de la liste des ingrédients sur Internet (une obligation qui ne ressort pas directement du Règlement Cosmétiques, mais qui est bien claire dans le Code de la Consommation).
Ces enquêtes se sont déroulées dans 89 départements (13 régions métropolitaines et 4 ultramarines), 1800 établissements ont été contrôlés au cours de 2300 visites, 700 produits ont été prélevés pour analyse.
Constats généraux relatifs aux opérateurs
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