Depuis de nombreuses années, certains produits pharmaceutiques doivent être mis sur le marché dans des packagings à l’épreuve des enfants, impossibles à ouvrir par les plus petits. Ce qui est moins connu, c'est que cette obligation peut aussi concerner des cosmétiques. Lors du salon PCD qui s'est tenu à Paris en janvier 2017, Philippe Kern, de la société Neopac, est venu présenter les réglementations européennes et américaines en vigueur sur le sujet.
Neopac
est une entreprise suisse spécialisée dans la production de tubes, y compris pour les secteurs pharmaceutiques et cosmétiques. C'est aussi une des premières à avoir commercialisé des CRP, entendez des Child Resistant Packaging (emballages à l'épreuve des enfants).
Son représentant, Philippe Kern, a mis l'accent sur le fait que les réglementations et/ou les évaluations des risques ont de plus en plus tendance à exiger ce type de packs pour les solutions très concentrées, notamment quand le consommateur doit faire le mélange lui-même, puisqu'elles pourraient être dangereuses sur le plan toxicologique si les enfants y avaient accès.
Petite histoire des CRP
Philippe Kern fait remonter les origines des CRP à une cinquantaine d'années.
Le premier bouchon à l'épreuve des enfants, le "Palm N Turn" a été inventé en 1967 par un Canadien, le Dr Henri Breault.
Pour prévenir les cas d'empoisonnements d'enfants par les substances chimiques présentes dans les produits d'entretien et de jardinage mais aussi les médicaments et les cosmétiques, les États-Unis légifèrent en 1970 avec le Poison Prevention Packaging Act. Le texte définit notamment les types de produits dont les emballages ne peuvent pas être ouverts par des enfants.
Depuis, de nombreux pays ont suivi l'exemple américain et …