De la même manière que l’application Too Good To Go permet aux consommateurs d’acheter à moindre coût des plats censés finir à la poubelle, Greez offre au grand public la possibilité de “sauver” des cosmétiques destinés au rebut.
Alors que les marques cosmétiques sont aujourd’hui dans l’obligation de donner ou de recycler leurs invendus, Greez entend s’imposer comme un acteur de la lutte anti-gaspillage beauté. La plateforme revalorise ainsi tous les cosmétiques (parfum, soin, maquillage) qui sont destinés à être détruits pour différentes raisons : léger défaut esthétique, surplus de stock, ancienne collection. “Ils sont proposés au plus grand nombre pendant une durée limitée, à des prix imbattables (jusqu’à -80 %)”.
La vente n’est pas le seul levier de revalorisation des produits de beauté. L’entreprise travaille avec des associations caritatives et met ainsi en place des campagnes de don.
La structure fondée par Noémie Arnal et Logan Favier (deux ex-professionnels de la filière cosmétique) en est à ses débuts, mais peut se targuer d’avoir déjà réussi à “sauver” 3000 produits de soin.
Pour l’heure, Greez est disponible sur Internet, l’application mobile devrait arriver dans les mois à venir.