Quelles solutions s'offrent aux formulateurs pour conserver les produits cosmétiques, dans le contexte de crise du moment, imposant un nombre restreint de substances "possibles" ? Plusieurs ont été présentées lors de l'édition parisienne d'In-Cosmetics. En voici quelques-unes, parmi les plus intéressantes.
Voir aussi la première partie de cet article : In-Cosmetics 2016 : de nouvelles solutions de conservation (1/2) .
Naama Eylon, Business Unit manager de Sharon Laboratories , entreprise israélienne spécialisée dans les solutions de conservation pour les produits cosmétiques, est venue à In-Cosmetics présenter un nouvel actif, répondant " aux attentes à la fois des consommateurs, des services marketing et des formulateurs, dans le contexte du 'sans… tout' ''.
Parabènes, libérateurs de formaldéhyde, méthylisothiazolinone… oui, la tendance est au "sans" a confirmé l'intervenante au début de sa conférence, bien qu'avec des nuances selon les différents pays dans le monde. Il n'en reste pas moins qu'un fournisseur d'ingrédients doit en tenir compte.
Les différentes attentes à satisfaire
Marketing, formulateurs, consommateurs : ces trois parties prenantes à la conservation d'un produit cosmétique ont des visions bien différentes.
Le formulateur
Sa première exigence est de mettre au point un produit "sûr", et que ce point soit validé selon des méthodes scientifiques. Pour ce faire, il cherche une solution de conservation fiable… mais qui soit aussi compatible avec la formule en termes d'odeur, de stabilité, de texture, etc.
Le marketing
Bien sûr, les services marketing veulent aussi des produits sûrs, mais leur préoccupation …