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mercredi 9 mai 2018Actualités

La cosmétique au service des malades

femme se faisant maquiller

Une maladie grave peut toucher n’importe qui, à n’importe quel moment de sa vie. Le parcours à l’hôpital et les soins sont parfois lourds, tant physiquement que psychiquement. Certains acteurs du secteur de la beauté ont décidé d’agir en faveur des malades en leur proposant une approche cosmétique spécialement pensée pour eux.

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Depuis 1992, le CEW France a mis en place les Centres de Beauté. Françoise Montenay, présidente de l’association, a eu l’idée de concevoir et de financer (par les marques adhérentes au CEW) des centres esthétiques dans les hôpitaux. Le but ? Apporter du réconfort aux patients et les réconcilier avec leur corps.
Les praticiennes qui prodiguent les soins sont des socio-esthéticiennes diplômées, indépendantes, et qui reçoivent un accompagnement technique et psychologique spécifique.
Les protocoles sont donc pensés pour apporter aux malades un service adapté et de qualité.

Si le CEW a été précurseur, d’autres associations se sont développées sur le même thème, comme Belle & Bien, antenne française du réseau Look Good Feel Better et fondée en 2001.
Au programme, cours de maquillage pour apprendre à combattre les effets secondaires visibles des traitements pour tous les types de cancer. À la suite de l’atelier, les participantes repartent avec une trousse de beauté dont le contenu répond à leurs problématiques cutanées.

Les plus sceptiques se demanderont, peut-être, si ce type de prestation apporte réellement du réconfort.
C’est à cette question que Belle & Bien a souhaité répondre à travers une étude menée entre septembre 2016 et septembre 2017, sur un panel de 13 000 participants.
95 % des femmes déclarent que l’apparence est la clé pour se sentir confiante et 78 % d’entre elles indiquent une augmentation de leur confiance en soi après un atelier de l’association.

Des cosmétiques dédiés

Jusque-là, aucune marque ne se revendiquait être adaptée aux problématiques cutanées des personnes malades. Bien sûr, certaines entités de dermocosmétiques étaient recommandées.
En 2016, les cosmétiques Même ont changé la donne.
Aux commandes, deux jeunes entrepreneuses, toutes deux touchées de près par la maladie. Elles ont décidé de lancer une gamme de soins spécialement dédiés aux femmes malades. Le but ? Les réconcilier avec leur image, leur apporter de la douceur et surtout leur rendre leur féminité qui, parfois, se perd au détriment des traitements.
Bien évidemment, les formules sont douces, non agressives et les cosmétiques sont pensés pour répondre aux problématiques de ces épidermes fragilisés. Au programme, on retrouve des masques gants et chaussettes pour les personnes atteintes du syndrome main/pied, une huile de douche hydratante ou encore une brume pour le cuir chevelu afin de stimuler la repousse des cheveux. Dans la même veine, Isabelle Guyomarch, professionnelle de la beauté, décide de créer Ozalys. C’est après avoir été touchée par un cancer du sein qu’elle lance sa marque et de formuler des produits destinés à ce public fragilisé et terriblement peu représenté en cosmétique.
Elle aussi souhaite soumettre des solutions pratiques. Elle propose donc un dentifrice aux propriétés humectantes afin de limiter la sensation de sécheresse et d’apaiser les muqueuses irritées. Des box beauté pour égayer le quotidien Personne n’a pu passer à côté de la folie des box beauté. Il en existe une pour chaque type de consommatrice. Seul problème, que se passe-t-il lorsqu’on on tombe malade et que l’on ne peut plus appliquer les produits que l’on reçoit ? Doit-on se priver de la petite joie que procure la réception de ce colis au motif de la maladie ? Si, en toute logique, beaucoup seraient tentés de dire oui, certains ne l’entendent pas de cette oreille.
C’est le cas de Sandra Benoit, fondatrice de la box Rozen, une sélection beauté et lifestyle à destination des femmes malades.
Tout est pensé pour leur apporter le réconfort dont elles peuvent avoir besoin pendant cette période.
Tous les mois, la sélection change Charlotte Husson, ancienne styliste, a elle aussi lancé un concept de box, The Fighting Kit. C’est à la suite d’une maladie qu’elle décide de virer sa cuti professionnelle. Elle explique, dans une vidéo de présentation sur son site Internet, que “lorsqu’on est malade, il y a beaucoup de choses qu’on ne maitrise pas mais on peut maitriser l’image qu’on renvoi de soi. Sa beauté, sa dignité, c’est fondamental pour affronter le combat”.

Son projet s’articule donc autour de trois trousses thématiques (pieds/mains, cheveux/sourcils, visage/corps) regroupant les essentiels pour prendre soin de soi et affronter le monde extérieur.

La beauté solidaire se développe de façon exponentielle. De plus en plus de professionnels souhaitent s’engager dans cette voie.
Nouvelle tendance ? Non, plutôt la nécessité d’apporter une réponse efficace et ponctuelle aux malades.
Et comme le dit si bien Françoise Montenay, “la beauté n’est pas futile, elle aide à mieux vivre”.

JS
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