De toute évidence, la Cosmétovigilance gagne du terrain en Europe comme partout dans le monde. La Norvège vient ainsi de publier son premier rapport sur les effets indésirables dus aux cosmétiques. Pas de grande surprise : ce sont les colorations capillaires qui sont désignées comme étant responsables des réactions les plus graves, même si les hydratants provoquent les plus nombreuses.
14 juin 2011
L’
Afssaps
, en France, a instauré le système de la
Cosmétovigilance
dès 2004. La Suède et l’Allemagne se sont dotées de systèmes équivalents, la FDA (Food and Drug Administration) américaine a également
créé son propre recensement des effets indésirables
dus à l’utilisation de cosmétiques en avril dernier.
C’est au tour de la Norvège de publier aujourd’hui son premier "Registre national" de Cosmétovigilance.
En introduction, il rappelle opportunément que " les produits cosmétiques sont bien plus que du maquillage ou du parfum ; ils incluent tous les produits appliqués sur les parties externes du corps, des dents et des muqueuses buccales, et sont destinés à avoir un effet sur les odeurs corporelles, à nettoyer, parfumer, protéger, préserver ou améliorer l’apparence. De ce fait, on peut supposer que pratiquement toute la population, hommes et femmes, utilise un ou plusieurs produits cosmétiques chaque jour ".
Sur une durée de 2 ans, 120
effets indésirables
ont été notifiés aux autorités sanitaires norvégiennes, à la suite de l’utilisation de différentes catégories de produits cosmétiques :
• produits hydratants : 69
• produits solaires : 15
• produits nettoyants : 11
• colorations capillaires : 8
• produits capillaires : 5
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