Le packaging constitue souvent la première interface entre un consommateur et un produit. Il est donc primordial qu’il soit efficace. En marge du salon PCD 2018, Philippe Devismes, consultant en Design Packaging, a présenté une comparaison des packs des produits vendus en GMS et en circuit sélectif et a donné les clés pour comprendre la vision qu’en ont les consommateurs. Ce qui lui a permis de dégager les règles d’or pour la création d’un packaging performant et vendeur.
Il est des fondamentaux qui sont valables pour tous les emballages, qu’on les trouve en GMS ou en Sélectif, et notamment leurs trois rôles principaux :
• protéger ce qu’ils contiennent,
• porter des informations (nom de la marque, textes, visuels, mentions réglementaires…),
• séduire le consommateur (couleur, design, matière…).
Ce qui change surtout leur apparence et leur conception, c’est l’environnement dans lequel ils sont placés.
Le contexte d’achat
La taille des points de vente, leur ambiance, leur identité… sont fondamentalement différents entre la GMS et le circuit sélectif. Et cela a des répercussions sur la façon dont le consommateur achète.
En GMS
Un hypermarché moyen propose un catalogue d’environ 45 000 produits différents. Un consommateur y passe en moyenne 20 minutes pour y faire ses achats.
“En 20 minutes, l’œil ne peut pas percevoir plus de 5 000 produits, soit 250 à la minute”, a indiqué Philippe Devismes. Le temps de décision d’achat varie ainsi de 8 secondes à quelques minutes.
Dans les allées, le consommateur se déplace à la vitesse de 1 mètre par seconde : “À cette vitesse, une marque représentée en linéaire sur moins de 20 cm de facing ne peut pas être vue”, …