Lors du congrès réglementaire et scientifique qui s'est tenu au sein de la Cosmetics Europe Week à Bruxelles, des 13 au 17 juin 2016, Salvatore D'Acunto, chef d'unité de la DG Grow pour les technologies de la santé et des cosmétiques, est venu évoquer les principaux dossiers sur lesquels les autorités réglementaires travaillent actuellement au sein de la Commission européenne.
Salvatore D'Acunto le rappelle en préambule de son intervention : il est en charge des cosmétiques à la Commission européenne depuis tout juste un an. Après avoir rendu hommage à la bonne santé du secteur et à sa capacité à innover, il vient évoquer devant les participants au congrès les différents challenges qui attendent l'industrie et les autorités réglementaires dans les mois qui viennent.
Des questions, souligne-t-il, qui doivent être abordées sans perdre de vue le contexte de leurs objectifs principaux : préserver l'équilibre et l'efficacité de la réglementation, qui doit être bien comprise par toutes les parties et en particulier par les consommateurs, assurer un haut niveau de sécurité tout en permettant à l'industrie européenne de rester compétitive.
" 18 projets de mesures dans les tuyaux ", annonce-t-il, " qui doivent être publiés durant les prochains mois ". Mais plutôt que de les détailler, Salvatore D'Acunto préfère évoquer les points chauds du moment dans leur globalité.
Les conservateurs
" C'est un sujet qui préoccupe l'industrie ", reconnaît-il. Il rappelle ainsi que disposer d'une palette suffisante de conservateurs est un élément clé de la sécurité des produits cosmétiques, tant pour l'industrie que pour les consommateurs. Et que la diminution des …
