La performance d’un produit de protection solaire, et le niveau de son FPS, ne dépend pas que du mélange de filtres anti-UV que contient la formule. C’est ce qu’a expliqué Laurent Blasco, Responsable global des applications Skin Care de Lubrizol, lors des 3e CosmeticDays organisés par Cosmed, exemples et indications de formulation à l’appui.
“Si vous travaillez en développement de formules solaires, vous avez probablement été confronté un jour à cette situation”, a commencé Laurent Blasco. “Vous avez sélectionné vos combinaisons de filtres en utilisant des simulateurs de FPS ou bien vous avez fait appel à votre gourou interne en sunscreen, vous êtes passé à l’étape de formulation, et ensuite vous avez évalué les performances de votre formule, in vitro ou in vivo, et vous avez obtenu des résultats invalides. C’est extrêmement décevant, et l’objet de mon intervention aujourd’hui est de montrer comment améliorer les performances de votre formule solaire en jouant sur les ingrédients fonctionnels”.
Les challenges de la formulation solaire
Une formule solaire est généralement composée de 10 à 30 % de filtres solaires, et avec eux, il s’agit de formuler un produit qui atteindra :
• le FPS désiré,
• un niveau de protection UVA qui doit être supérieur à un tiers du FPS,
• une longueur d’ondes critique supérieure à 370 nanomètres,
• un facteur de résistance à l’eau qui peut aller de 50 % à 90 % selon les exigences de chaque société,
• une photostabilité allant de 70 % à 90 % pour assurer une bonne protection tout …