Bien souvent, les allégations portées par un produit cosmétique sont décisives dans l’acte d’achat. Elles sont donc capitales… mais elles sont aussi réglementées ! À l’occasion d’un webinaire diffusé le 26 février, les experts d’Ayton Global Research (cabinet spécialisé dans la conduite de tests consommateurs pour objectiver des allégations) ont passé en revue les tendances beauté du moment au travers des allégations qui les accompagnent.
Les allégations cosmétiques sont encadrées par le Règlement européen n°655/2013.
Depuis le 10 juillet 2013, elles doivent répondre à six critères communs pour être acceptées par les autorités de contrôle du marché.
Ainsi, lorsqu’un soin est mis sur le marché, ses revendications doivent respecter ces six principes :
• la conformité avec la législation,
• la véracité,
• les éléments probants,
• la sincérité,
• l’équité,
• le choix en connaissance de cause.
“Le développement et la validation des allégations ne doivent pas être un effort de marketing de dernière minute, mais doivent être intégrés dans le cycle de conception”, explique Carys Smith, Directrice réglementaire d’Ayton Global Research. “Elles doivent être objectivées soit en laboratoire, soit par des tests consommateurs qui ont tendance à être plus rapides, moins coûteux et plus souples”.
Le microbiome
Depuis quelques années, le concept de microbiome cutané a envahi le marché cosmétique, et a mis en exergue l’importance de préserver l’écosystème bactérien de l’épiderme.
Ce segment de la cosmétique se base sur une approche très scientifique. Et les marques qui se lancent peuvent tomber dans certains écueils.
Pour éviter les allégations trompeuses, Carys Smith conseille de :
• veiller à ce que le fondement de …