Lors des 4e B.I.O. N’Days, rendez-vous international dédié à l’innovation bio initié par Organics Cluster, les 6 et 7 avril 2016 à Valence, Sandrine Haller, de l’Agence Carrée, est venue dresser un état des lieux de la distribution des cosmétiques bio en France et donner des pistes pour ré-enchanter l’acte d’achat. Compte-rendu.
Sandrine Haller a co-créé il y a cinq ans l’Agence Carrée à Grasse, spécialisée dans le domaine du marketing, de la communication et de la formation pour le secteur de la cosmétique. Elle a aussi fait partie du collectif d’experts réunis par Organics cluster l’année passée pour réfléchir au suivi de son étude prospective “Les marchés du bio à l’horizon 2025”, lancée en 2014.
Constat de la situation actuelle
En introduction de sa présentation, Sandrine Haller a dressé trois constats de la situation existante pour les consommateurs, les marques et les distributeurs.
Constat numéro 1 : les consommateurs en veulent toujours plus
“Aujourd’hui, les consommateurs veulent une offre plus élargie avec plus de références, mais aussi plus de communication, plus d’information sur les produits. Même s’ils achètent sur des coups de tête, ils aiment avoir eu accès au préalable à de l’information sur les produits”, précise l’intervenante.
Ce que veulent les consommateurs aujourd’hui :
• une offre clarifiée face à la multiplication des choix pour le consommateur,
• plus d’accessibilité en matière de prix de vente,
• un nombre croissant de points de vente,
• plus de clarté et plus de lisibilité en magasin pour une meilleure visibilité de …