Le vendredi 2 octobre 2015, l'ARPP et la FEBEA présentaient le 2e bilan "Publicité et Produits cosmétiques", dont les résultats mesurent le niveau d'application des règles déontologiques par l'industrie. Avec un satisfecit général, puisqu'on note un taux de conformité en progression par rapport au 1er bilan publié en 2013.
C'est sous l'égide de Stéphane Martin, Directeur Général de l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) et de Patrick O’Quin, Président de la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) qu'a été présenté ce deuxième bilan sectoriel.
Et personne n'a boudé son plaisir, avec d'entrée, l'annonce du chiffre de taux de conformité de 98,66 %, alors qu'il était de 97,5 % en 2012.
Le contexte
On le sait : depuis l'entrée en vigueur du Règlement Cosmétiques 1223/2009, les allégations cosmétiques sont sous surveillance. Pour être utilisées, elles doivent respecter les six critères communs qui ont été définis (conformité aux lois, véracité, fondement sur des preuves, honnêteté, loyauté, permettre un choix avisé aux consommateurs), et leur utilisation sur ces bases fera l'objet d'un rapport de la Commission européenne qui sera présenté au Parlement et au Conseil le 11 juillet 2016 au plus tard. Et le texte du Règlement précise que "si le rapport conclut que les allégations ne respectent pas les critères communs, la Commission prend les mesures appropriées, en coopération avec les États membres, afin d’en garantir le respect".
Ce qui signifie, précise l'ARPP, que "si la Commission européenne estimait en 2016 que les critères communs n’étaient pas respectés, …