Intitulée XP X50-831-1, cette norme volontaire définit des critères essentiels à respecter pour être un centre de thalasothérapie (climat marin, eau de mer et boues marines…) et propose des exigences sur la prestation de services afin d’améliorer et d’harmoniser les pratiques en matière d’hygiène, de soins et d’équipements. Elle vise à limiter la multiplication des établissements revendiquant de manière abusive des activités de thalassothérapie.
Le syndicat national de la thalassothérapie, France Thalasso, a sollicité AFNOR fin 2013 en réaction à la multiplication des établissements de bien-être revendiquant des activités de thalassothérapie sans même utiliser d’eau de mer. Un an de travail collégial permet aujourd’hui de publier la norme XP X50-844 qui définit, pour la première fois dans le cadre d’une démarche de normalisation, le concept de la thalassothérapie. Elle implique "l’utilisation combinée des bienfaits du milieu marin, qui comprend le climat marin, l’eau de mer, les boues marines, les algues, les sables et autres substances extraites de la mer."
Soins à proposer, hygiène, sécurité et compétences du personnel
Au-delà de la définition du concept, la norme volontaire liste une série de critères à respecter. Par exemple, un centre de thalasso doit proposer à minima des soins individuels (enveloppements ou applications de dérivés marins, dans des baignoires adaptées programmables équipées de jets - nécessitant l’intervention de personnel - ou des douches à distance et/ou allongés) ainsi que des soins collectifs en bassin et/ou piscine.
Parmi les nombreux aspects relatifs à l’hygiène, la norme propose par exemple que les baignoires soient vidangées, nettoyées et désinfectées après chaque client. Des procédures de nettoyage des locaux et des …