En avril 2013, le VKM (Comité scientifique norvégien) avait publié un rapport concluant que l’exposition à l’aluminium via les cosmétiques se traduisait par une exposition excédant les doses hebdomadaires tolérables. Un an plus tard, le CSSC rendait son avis sur la question et réfutait cette position. Réponse aujourd’hui du berger à la bergère : n’en restons pas là !
Communiqué du VKM
Suite à l’évaluation de la sécurité de l’aluminium dans les produits cosmétiques effectuée par le CSSC (Comité Scientifique pour la Sécurité du Consommateur), l’Autorité norvégienne pour la sécurité alimentaire a demandé au Comité scientifique norvégien VKM d’apporter ses commentaires sur certains points de cette opinion.
Le 5 avril 2013, le VKM a publié une évaluation du risque intitulée “Évaluation du risque lié à l’exposition à l’aluminium via l’alimentation et l’utilisation de produits cosmétiques pour la population norvégienne” (voir l’article à ce sujet).
L’exposition estimée via l’alimentation était basée sur des études nationales sur la consommation alimentaire de différents groupes d’âge et la concentration en aluminium des aliments disponibles sur le marché norvégien.
L’apport additionnel via l’utilisation de cosmétiques était estimé comme la dose d’exposition systémique provenant de l’application sur la peau de produits cosmétiques pour différents groupes d’âge.
Les rouges à lèvres et gloss, antitranspirants et quelques dentifrices blanchissants ont été considérés comme des sources pertinentes d’aluminium via les cosmétiques.
Pour l’estimation de l’exposition à l’aluminium de la population norvégienne via les cosmétiques, des données sur sa présence dans les produits cosmétiques présents sur le marché norvégien ont été utilisées. L’absorption cutanée était basée sur les …
