Étiqueter les “nouveaux” allergènes tel que l’Europe va l’exiger est une chose, faire accepter ce nouvel étiquetage dans tous les pays du monde en est une autre. Et si dans certaines régions, le problème semble résolu d’avance, dans d’autres, il peut s’avérer beaucoup plus complexe et gage de quelques “lourdeurs administratives”. Lors de la CEAC 2023, Maxime Jacques, de Cosmetics Europe, a dressé la carte des différentes situations auxquelles on peut s’attendre. Fiche pratique.
Le jour où les ingrédients cosmétiques (et leur étiquetage) seront réglementés exactement de la même façon partout dans le monde fait encore plus figure aujourd’hui d’un rêve que d’une réalité proche. Et cela ne manquera pas d’ajouter de la difficulté au moment où le Règlement “Allergènes” européen va entrer en application.
C’est ce qu’a illustré Maxime Jacques au travers de quatre cartes, élaborées grâce à l’évaluation de la situation menée par Cosmetics Europe.
Les réglementations des ingrédients dans le monde
• En bleu foncé, l’Union européenne (UE).
• En bleu azur, les pays qui ont une référence directe aux annexes du Règlement Cosmétiques européen : quand elles sont mises à jour, les modifications sont automatiquement mises en œuvre dans ces pays.
• En bleu clair, les pays qui reflètent progressivement la réglementation de l’UE. Ils ont la même gestion des ingrédients, mais la plupart du temps, s’adaptent aux dernières évolutions de l’Europe avec un certain délai.
• En orange, les pays qui disposent d’un cadre local et où la gestion des ingrédients est différente de celle de l’UE. Mais cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de compatibilité. Par exemple, au Canada, le système n’est …
