Le débat scientifique concernant les risques associés à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques va connaître un nouvel épisode. Suite à l’évaluation de l’Afssaps (aujourd’hui ANSM) en 2011 qui concluait au risque sanitaire pour la santé des consommateurs, et à un rapport norvégien qui montrait l’exposition excessive via les cosmétiques, il a été demandé au CSSC (Comité scientifique européen) d’évaluer la sécurité de l’aluminium présent dans les produits d’hygiène et de soin. Avec éventuellement des restrictions d’utilisation à la clé.
Background
Le Directeur Général pour la Santé et la Consommation, unité B2 Santé, Technologie et Cosmétiques, a reçu en septembre 2011 un rapport présenté par l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) qui faisait part d’inquiétudes sur l’emploi de l’aluminium dans les anti-transpirants et les déodorants.
D’autres États membres ont demandé que l’on prête attention à l’aluminium présent dans d’autres produits cosmétiques, comme les rouges à lèvres et les dentifrices.
En octobre 2012, nous avons reçu un document de Cosmetics Europe, “Discussion scientifique sur l’exposition systémique à l’aluminium à partir de l’exposition cutanée à des sels solubles”, dans lequel étaient données des informations sur la grande variété d’ingrédients qui contiennent de l’aluminium, remplissant diverses fonctions dans différents types de produits.
En particulier, la contribution de Cosmetics Europe met l’accent sur :
• les ingrédients qui contiennent de l’aluminium soluble dans l’eau, ce qui inclut : les sels minéraux simples, les sels organiques simples, le Benzoate d’aluminium, les chlorohydrates.
Ces ingrédients peuvent être utilisés dans des produits de soins pour la peau. Les fonctions indiquées dans le Cosing sont l’astringence, le pouvoir tampon, les déodorants, les anti-transpirants.
• Les ingrédients qui contiennent des sels d’aluminium insolubles dans l’eau, …
