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mardi 7 mai 2019Actus

Up-cycling: viens faire un tour dans ma poubelle !

Huile d'amandon de pruneau

L’industrie de la beauté redouble d’imagination pour formuler des produits toujours plus responsables. C’est là qu’intervient la valorisation de ressources habituellement jetées. Cette tendance, connue aussi sous le nom d’up-cycling, gagne le cœur de plus en plus de fournisseurs d’ingrédients pour toujours plus de durabilité. Certains d’entre eux, à l’image de Christophe Merle, Dirigeant de l’entreprise Perles de Gascogne spécialisée dans la production d’huiles vierges, ont choisi de se pencher sur les “déchets” des autres secteurs afin de voir s’ils ne possédaient des vertus insoupçonnées et donc leur donner une seconde vie.

Temps de lecture
~ 2 minutes

C’est en partant de ce principe que Christophe Merle fabrique le produit star de son entreprise : l’huile d’amandon de pruneau.
“Nous travaillons avec deux sourcing principaux : les agriculteurs locaux qui nous fournissent à la demande des matières premières et nous travaillons aussi avec des sous-produits, coproduits de l’industrie agroalimentaire locale”, explique-t-il. “Nous produisons depuis une quinzaine d’années un produit star, l’huile d’amandon de pruneau, qui est produite à partir de l’amande extraite du noyau du pruneau. Nous sommes dans le Sud-ouest, et les gens vendent du pruneau, de plus en plus dénoyauté, et on récolte l’ensemble des noyaux dans la région pour produire de l’huile vierge de pruneau”.

Un déchet…aux particularités intéressantes

Christophe Merle a eu la bonne idée : s’intéresser à une partie du pruneau que l’on jette habituellement, le noyau.
En cosmétique, cette huile recèle de vertus recherchées par les marques et les consommateurs.
“Elle est riche en tocophérol. Elle est très émolliente, nourrissante, adoucissante, apaisante et protectrice. Elle pénètre très rapidement en laissant la peau douce, maintient l’élasticité, la souplesse et l’hydratation de l’épiderme. Cette huile est recommandée pour les peaux sèches et réactives”, énumère Christophe Merle. “Mais elle n’est pas appréciée qu’en cosmétique. L’industrie …

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