Une vaste opération de la gendarmerie française a été menée le mardi 4 novembre dans 27 points de vente de la chaîne de parfumerie Equivalenza. Son concept de vente de parfums par tableaux de correspondance est une forme de contrefaçon, selon la FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté), qui avait porté plainte en juillet dernier.
La chaîne espagnole Equivalenza est arrivée en France début 2014, pour y exporter son concept de vente de parfums par tableaux de correspondance ou vente par équivalence.
Cette pratique consiste à vendre, à prix cassé, un parfum qui porte un nom quelconque, voire un simple numéro, en le présentant comme l'équivalent d'un parfum de marque connue. Le tableau de concordances comporte en général deux colonnes : l'une d'elles porte un numéro ou une marque dénominative de fantaisie, l'autre colonne présente, en vis à vis, les marques connues dont le produit, ainsi commercialisé, est censé restituer la fragrance.
Selon Emmanuelle Gourbin, directrice juridique de la FEBEA, "cette pratique est de la contrefaçon".
Et Patrick O'Quin, Président de la Fédération, déclare qu'"il est indispensable de lutter contre tous les types de contrefaçon pour préserver notre patrimoine et notre savoir-faire, et ainsi, faire cesser ces pratiques qui détruisent l'emploi en France et nuisent à la réputation de nos entreprises".
Devant le développement fulgurant de la chaîne (qui projetait d'ouvrir 150 boutiques en France d'ici fin 2015), la FEBEA a donc porté plainte auprès de la gendarmerie nationale, qui après l'ouverture début octobre d'une information judiciaire, a mené, le 4 novembre, …