Comme elle le fait chaque année, l’Afssaps vient de publier le bilan de la Cosmétovigilance pour l’année 2010. Nombre d’effets indésirables toujours élevé, nouveaux allergènes mis en évidence et évolution dans le tiercé de tête des catégories de produits cosmétiques concernées : ce rapport souligne à quel point la surveillance du marché et l’amélioration de la sécurité sont plus que jamais à l’ordre du jour.
En préambule, l' Afssaps souligne qu’en l’absence d’autorisation préalable de mise sur le marché des produits cosmétiques , le système de la Cosmétovigilance constitue le principal outil de surveillance et d’analyse du marché, de nature à permettre la progression de la sécurité des consommateurs. Cela vaut aussi bien au niveau national où le système est en place depuis 2004, qu’au niveau européen où il a été adopté et élargi à l’ensemble de la communauté par le biais du nouveau Règlement appelé à entrer totalement en vigueur d’ici 2013.
Les dermatologues toujours premiers déclarants
Le système repose sur la déclaration aux autorités sanitaires de toute
réaction indésirable
consécutive à l’utilisation d’un
produit cosmétique
.
En 2010, et même si les consommateurs peuvent prendre l’initiative de cette déclaration (ce qu’ils n’ont fait qu’à hauteur de 1 %), ce sont toujours les professionnels de santé qui forment la tête de lance du système.
Ont ainsi été à l’origine des cas de
réactions indésirables
déclarés :
• les médecins dermatologues : 57 %
• les médecins de spécialités autres : 15 %
• les pharmaciens : 10 % des cas
• les CRPV (Centres Régionaux de PharmacoVigilance) : 8 %
• les industriels : …