La tendance de la valorisation de co-produits des différentes industries a le vent en poupe dans le secteur cosmétique. Beaucoup de fournisseurs d’actifs se mettent à proposer des ingrédients issus de déchets. Chez Biolie, ce principe d’économie circulaire n’est pas nouveau, au contraire, il fait partie des piliers de l’entreprise. Entretien avec Nicolas Attenot, fondateur de Biolie et homme de conviction.
L’aventure Biolie a commencé par l’élaboration d’un système d’extraction enzymatique, imaginé par deux universitaires lorrains. Un procédé “propre”, qui permet d’obtenir des ingrédients naturels originaux à partir de différents types de matières premières et cela sans solvants, avec un impact environnemental quasi nul.
“Avoir une technologie aussi efficace, c’est bien, savoir la vendre, c’est mieux”, raconte en souriant Nicolas Attenot. “J’ai rencontré mes deux partenaires courant 2009. À cette époque, je travaillais dans un incubateur. De formation scientifique, j’ai tout de suite adhéré à leur projet. J’étais en phase avec cette volonté de mettre sur le marché des produits éco-responsables. J’ai donc rejoint l’aventure afin m’occuper de la commercialisation de la technologie”.
Les trois compères fondent alors Biolie en 2012 et commencent à approcher les différentes industries, dont la cosmétique.
L’offre est simple : développer des actifs “propres” grâce à leur technologie.
“Nous proposons un service de R&D, du sourcing à l’ingrédient. Mais ce genre de prestation demande du temps. Pour être compétitif et pénétrer le marché efficacement, il était nécessaire d’avoir des références formulées par nos soins, comme tous les autres fournisseurs de matières premières”.
De la cohérence, que diable !
Les créateurs de Biolie ont commencé à travailler …