Pour lancer son affaire, il faut réunir plusieurs critères : notamment avoir la bonne idée et des fonds pour pouvoir commencer son activité… et bien souvent, c’est là que le bât blesse. S’il est toujours possible de se faire accompagner par une banque, beaucoup d’entrepreneurs de la beauté décident de se tourner vers des fonds d’investissement privés. Camille Kriebitzsch, co-fondatrice d’Eutopia, aide des acteurs de la filière cosmétique à grandir et à pérenniser leurs sociétés. Elle s’est confiée à CosmeticOBS sur son métier d’investisseure.
À seulement 27 ans, Camille Kriebitzsch a déjà tout d’une femme d’affaires aguerrie.
Après avoir obtenu un bac S (avec la mention très bien et les félicitations du jury, s’il vous plaît), elle intègre l’ESCP. Le temps d’un passage à Londres et à Berlin, elle revient à Paris pour en découdre avec la vie professionnelle.
“En sortant de l’école, j’ai réalisé que l’univers des start-up me fascinait. J’ai toujours été intéressée par ces profils d’entrepreneurs pleins d’ambition, de bonne volonté et qui souhaitaient changer le monde à leur façon. Pour autant, je n’ai pas eu l’envie de monter ma propre affaire tout de suite”, raconte-t-elle. “Je nourrissais plutôt le désir d’essayer d’extraire le meilleur d’un projet, d’avoir une posture empirique des choses afin d’adopter la stratégie adéquate au développement. C’est là que j’ai vu une offre d’emploi pour un fonds d’investissement. La structure parfaite pour moi, avec un scope lié à l’entrepreneuriat, mais avec une vision très macro des sujets pouvant m’intéresser comme le marketing ou encore le recrutement”.
Elle rejoint donc Otium Capital en 2016, le Family Office de Pierre-Édouard Stérin (fondateur de Smart Box).
“Très rapidement, mon équipe a été challengée. Pierre-Édouard Stérin nous a fait confiance et …