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mardi 24 novembre 2015Bases

Métier : parfumeur de cosmétiques (2/2)

© L'Observatoire des Cosmétiques

De plus en plus élaboré, le parfum des cosmétiques se sophistique. Il n’est pas rare que les notes d’un soin remplissent une page entière de dossier de presse, et si, la plupart du temps, les subtilités olfactives nous échappent, elles demeurent pour beaucoup dans le coup de foudre que l’on peut avoir pour un produit.

Temps de lecture
~ 6 minutes

Suite du 1er volet de cet article, à retrouver en cliquant ici .

Du brief aux essais

Concrètement, à partir du moment où un parfumeur a été sélectionné (les marques qui soignent leurs parfums cosmétiques possèdent un ou une responsable parfums au sein de l’entreprise), il "reçoit un brief avec la présentation du projet, de la cible consommateur, parfois la direction olfactive souhaitée. Nous ne recevons pas le produit fini car le parfum est travaillé en même temps que les autres éléments du mix, mais nous avons les informations nécessaires pour travailler et nous recevons souvent la base non parfumée dans laquelle composer", confie Sidonie Lancesseur.

Un vecteur d’efficacité

Le parfum est un critère d’achat (et surtout de ré-achat) important dans les cosmétiques aujourd’hui. Bien sûr, un soin n’a pas de vocation parfumante, mais son odeur participe de plus en plus à son impression (forcément subjective) d’efficacité.
" C’est un élément important du produit fini. Il contribue au succès du produit cosmétique mais c’est un ensemble. La consommatrice achète le produit pour son bénéfice et le parfum en est son interprétation olfactive", précise Sidonie Lancesseur.

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