Réglementation complexe, procédures administratives lourdes, délais d’enregistrement parmi les plus longs du monde, impossibilité d’utiliser de nouveaux ingrédients… on le sait : exporter des produits cosmétiques vers la Chine n’a rien aujourd’hui d’une sinécure. Mais les choses évoluent… de nouvelles voies, plus faciles à emprunter, se sont ouvertes via le e-commerce ou les zones franches comme Pudong. Et la nouvelle réglementation, plus compatible avec les pratiques internationales, de devrait plus (trop) tarder. Gerald Renner, de Cosmetics Europe, a développé tous ces points lors du 2e Cosmetic World Tour organisé par la FEBEA les 11 et 12 octobre 2018.
Suite de l’article Chine : en route vers la nouvelle réglementation (1/2)
Le cas particulier du e-commerce transfrontalier
Est-ce une alternative pour pénétrer sur le marché chinois ? “Aujourd’hui, la réponse est oui, et ce modèle est très intéressant par rapport à la voie classique d’importation et au blocage sur les nouveaux ingrédients”, a affirmé Gerald Renner.
Les voies du e-commerce transfrontalier
Deux voies d’accès au marché chinois sont opérationnelles aujourd’hui.
• L’importation sous douane
1. Les produits sont expédiés en grandes quantités vers un entrepôt sous douane.
2. Ils sont inscrits dans un registre des produits.
3. Le consommateur chinois commande un produit.
4. Une déclaration est faite à la douane qui prélève les taxes.
5. Le produit est dédouané après vérification des documents (formulaire de commande, preuve du paiement, bordereau d’expédition) et du produit (packaging, numéro de lot, date de production, certificat de vente libre, etc.).
6. Le produit est libéré et expédié au consommateur depuis l’entrepôt.
• L’import direct
1. Le consommateur commande le produit en ligne à une entreprise étrangère.
2. Le produit est expédié vers la Chine.
3. Le produit et la documentation qui l’accompagne sont vérifiés lors du dédouanement comme dans le cas de …