La question est de plus en plus cruciale pour les entreprises cosmétiques, et elle bruisse dans les couloirs des salons professionnels comme dans les laboratoires de Recherches et Développement. "Comment rester innovant, créatif, initier de nouvelles idées et de nouveaux produits quand la réglementation devient de plus en plus contraignante ?", se plaignent les formulateurs. C’est tout le thème de la XIe Journée d’Échanges Scientifiques et Techniques organisée par l’association Cosmed le 14 octobre prochain à Montpellier.
19 septembre 2011
Face aux nouvelles exigences de la réglementation, et notamment du fait de l’entrée en vigueur prochaine du
nouveau Règlement
régissant les cosmétiques, les plaintes et les inquiétudes des fabricants s’accroissent. Avec une question récurrente : l’innovation a-t-elle encore sa place dans le cadre de son annexe I ?
L’annexe I du Règlement n° 1223/2009, intitulée "Rapport sur la sécurité du produit cosmétique", a en effet une dimension qui va bien au-delà du réglementaire. Sa mise en pratique, obligatoire à partir du 11 juillet 2013, a en effet des implications importantes au niveau scientifique et technique, portant sur la formulation, la microbiologie, la stabilité du produit, la physico-chimie des matières premières, la toxicologie, les nécessaires études cliniques… Autant d’exigences maintenant codifiées… et contraignantes, qui, de l’avis de nombreux acteurs de l’industrie, pourraient constituer un frein à l’innovation.
Les voies de l’innovation
L’association
Cosmed
, représentant aujourd’hui plus de 600 petites et moyennes entreprises du secteur cosmétique, consacre une journée entière d’informations et d’échanges à cette question.
Plusieurs thématiques seront abordées pour tenter d’y répondre.
L’objectif de la journée, précise l’organisateur, n’est pas de se centrer sur le Règlement , mais bien d’explorer les problématiques scientifiques et techniques auxquelles …