Le 29 juin 2017, l'ANSM a invité les évaluateurs de la sécurité des produits cosmétiques dans ses locaux pour une réunion d'information et d'échange. Une occasion pour l'autorité de contrôle comme pour l'industrie de faire un état des lieux et d'exprimer leurs attentes réciproques, sur un sujet complexe mais des plus sensibles, dans un contexte de polémiques médiatiques récurrentes concernant la sécurité des cosmétiques et de certains de leurs ingrédients.
Beau succès pour cette réunion assez exceptionnelle, qui voyait (et ce n'est pas si courant) l'industrie cosmétique invitée dans les locaux de l'Agence de contrôle "pour que les autorités puissent leur faire passer quelques messages importants et permette à l’industrie de faire entendre sa voix". Dans l'assistance, des évaluateurs de la sécurité, bien sûr, internes aux entreprises ou prestataires de service, mais aussi des représentantes de la DGCCRF en charge des cosmétiques et des membres des associations professionnelles du secteur.
Trop de non-conformités dans les DIP
C'est Christelle Ratignier-Carbonneil, Directrice générale adjointe de l'ANSM, qui a planté le décor dans son discours d'introduction. Après avoir rappelé que l'ANSM est l'autorité compétente française pour les questions de qualité, de sécurité et d'efficacité des produits de santé, dont font partie les cosmétiques, elle a développé les raisons qui avaient motivé cette réunion.
En tant qu'autorité compétente, en collaboration avec la DGCCRF, nous nous devons de garantir que tous les utilisateurs des produits de santé puissent y recourir en toute confiance. Le sujet de la confiance est un vrai défi aujourd'hui dans notre société, et il est extrêmement important qu'il y ait une responsabilité de l'ensemble des acteurs en amont pour qu'il y …