Quelle est la formule idéale d’un produit de protection solaire ? Quel type de formulation choisir ? Avec quels filtres, dispersés sous quelle forme ? Pour permettre quel type de protection ? Quelles sont les pistes pour les évolutions à venir et l’amélioration de l’efficacité protectrice ? Plusieurs intervenants aux Cosmetic Days, organisés par Cosmed à Marseille les 6 et 7 décembre, ont fait le point sur les connaissances actuelles et ouvert la réflexion sur les possibles orientations de demain.
C’est Élodie Gilbert, de la Faculté de Pharmacie de Lyon, qui a dressé l’état des lieux de ce qui se fait aujourd’hui en termes de formulation de produits de protection solaire.
Les UVC (de longueur d’onde de 200 à 280 nm) étant bloqués par la couche d’ozone, la cosmétique s’attache à s’opposer à l’absorption par la peau de deux types de rayons UV :
• les UVB, de longueur d’onde de 280 à 320 nm,
• les UVA, où l’on distingue les UVA II à ondes courtes, de 320 à 340 nm, et les UVA I à ondes longues, de 340 à 400 nm.
Pour rappel, les longueurs d’ondes courtes sont plus agressives pour la barrière cutanée ; les longueurs d’ondes longues pénètrent plus profondément la peau où elles provoquent également des dommages (Voir l’article Peau et soleil : 10 questions/réponses pour une bonne protection).
Les produits solaires peuvent se présenter sous différentes formes galéniques :
• Émulsions fluides (laits) ou épaisses (crèmes) ;
• Formulations en gels ou en huiles ;
• Formulations en sticks.
Toutes ces formulations sont dépendantes des propriétés physico-chimiques des filtres UV incorporés (lipophiles, hydrophiles, minéraux, chimiques), de l’incorporation des filtres et de la …