La nouvelle Recommandation Produits Cosmétiques de l’ARPP, ou plus exactement sa 8e version, a été publiée le 14 novembre 2018. Avec des évolutions majeures des règles pour certaines allégations cosmétiques. Julie Joseph, Juriste conseil de l’ARPP, et Anne Dux, Directrice des Affaires Scientifiques et Réglementaires de la FEBEA, ont détaillé les changements apportés au texte et ont explicité leurs impacts lors de la réunion d’information organisée par la FEBEA le 16 janvier 2019.
Avant de rentrer dans les détails des modifications apportées à la Recommandation “Produits Cosmétiques”, les intervenantes les ont replacées dans leur contexte, l’ARPP et la publicité d’une part, l’encadrement spécifique des allégations cosmétiques d’autre part.
L’ARPP, l’instance de l’autorégulation
L’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité) est l’organe de régulation publicitaire en France.
Pour mémoire, l’ARPP est une association loi 1901, indépendante des pouvoirs publics. Elle a été créée en 1935 par des annonceurs, des agences de communication et des représentants de l’ensemble des supports de diffusion, ce qu’on appelle l’interprofession. Elle compte aujourd’hui 700 membres.
Prévention des mauvaises pratiques
Sa mission est d’assurer une publicité loyale, véridique et saine dans l’intérêt du public et des professionnels. Pour ce faire, elle élabore des règles de déontologie (les fameuses recommandations de l’ARPP) et délivre, en amont, dans le cadre de la prévention, des conseils à ses adhérents, grâce à une dizaine de juristes conseil.
Elle joue aussi un rôle essentiel en matière de publicité télévisée et pour tous les services de média audiovisuels à la demande, son avis favorable étant indispensable au préalable à toute diffusion, une mission que le CSA a confié à l’ARPP depuis 1992.
Aux côtés de …