La Russie et ses voisins forment une Union économique où la règlementation qui régit les cosmétiques s'applique de façon uniformisée. Les procédures d'enregistrement nécessaires avant toute entrée d'un produit sur le marché sont également identiques. Elsa Dietrich, en charge de l'international à Cosmetics Europe, est venue en présenter les détails lors du Cosmetic World Tour organisé par la FEBEA les 19 et 20 septembre 2016.
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On pense souvent à l'export en Russie, mais
quand on parle de la Russie, on parle aussi forcément de l'Union économique eurasienne, qui comprend la Biélorussie, le Kazakhstan, l'Arménie et le Kurdistan
", commence l'intervenante. "
C'est une union douanière qui pourrait s'étendre prochainement : le Tadjikistan s'est déjà porté candidat pour la rejoindre, l'Ouzbékistan et le Turkménistan pourraient le faire à leur tour
".
L'Union économique eurasienne regroupe 182,1 millions d'habitants, dont 146,5 millions vivent en Russie. Le PIB est de 2418 milliards de dollars pour l'ensemble de la zone. Cette Union est d'abord synonyme de coordination des taxes et des politiques douanières, avec une libre circulation des biens, des services, des capitaux et des travailleurs, mais aussi d'une unification des réglementations entre tous les pays membres.
La réglementation cosmétique
Dans cette Union, les produits cosmétiques sont réglementés par la "Technical Regulation of the Customs Union for the Safety of Perfumery and Cosmetics" (ou TR CU 009/2011), adoptée le 23 septembre 2011 et entrée en vigueur le 1er juillet 2012. Cette réglementation technique, fortement inspirée par la Directive européenne en vigueur à cette époque, est chapeautée par la Biélorussie, "développeur" qui veille à la rédaction du texte et …