Comment placer un produit cosmétique sur le marché de l'Union économique eurasienne ? À quelles exigences faut-il se conformer, notamment en termes d'étiquetage, de justification des allégations, de dossier d'information sur le produit… ? À quelles évolutions de la réglementation doit-on s'attendre ? Voici les réponses qu'Elsa Dietrich, de Cosmetics Europe, a données lors du Cosmetic World Tour organisé par la FEBEA les 19 et 20 septembre 2016.
Voir aussi la première partie de cet article : La règlementation cosmétique de l'UEE (1/2)
Les exigences d'étiquetage
Si certaines mentions sont acceptées dans leur langue d'origine, comme le nom du produit ou l'adresse du fabricant (adresse légale, comprenant le pays), d'autres doivent obligatoirement être traduites dans la langue nationale du pays où le produit est commercialisé (en russe en Russie, valable également pour les pays dont le russe est une des langues officielles, comme la Biélorussie…).
Les mentions à traduire
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La désignation du produit
: tout ce qui relève de la fonction du produit, comme "eau de toilette", "crème pour le visage", rouge à lèvres"… ;
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la liste des ingrédients
: les appellations INCI sont reconnues dans l'Union, mais doivent être précédées du mot "ingrédient" (ou "composition") traduit (en russe : состав) ;
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Made in
: si le produit est fabriqué en Russie, il suffit de traduire la mention "Made in Russia" ; s'il est fabriqué hors de l'Union économique eurasienne, l'adresse du fabricant doit être indiquée dans la langue nationale ;
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l'adresse de la personne responsable
de la conformité à la réglementation, s'il s'agit d'un importateur par exemple) doit être mentionnée dans la langue …