Comment les consommatrices perçoivent-elles les cosmétiques bio ? Qu’en attendent-elles et comment les satisfaire ? Ce sont les réponses qu’elle a obtenues à ces questions que Laurence Zemrani, fondatrice et directrice des études de Greenfox, est venue présenter lors du congrès Éco-Experts qui s’est tenu le 3 décembre 2013 à Saint-Denis.
Créé en 2008, l’institut d’études qualitatives Greenfox s’est spécialisé sur le segment du bio et du développement durable.
Afin d’identifier les freins à la consommation des produits cosmétiques bio, il a réalisé une étude ad hoc en avril et mai 2012 auprès de 10 consommatrices, utilisatrices ou non de cosmétiques bio. Effectuée sous forme d’entretiens individuels d’une heure, menés à domicile, cette enquête a été complétée et actualisée en novembre 2013 de 5 interviews d’une heure effectuées auprès de 5 des consommatrices déjà interrogées.
Certes, on peut relever que le panel est restreint, mais ses conclusions reprennent celles déjà émises par d’autres experts et confirment que si le segment du bio souffre d’une baisse de croissance depuis la crise financière, l’attente des consommateurs en matière d’efficacité n’est pas à négliger. Ni dans la formulation, ni dans la présentation, et surtout pas dans la communication.
Comment sont perçus les cosmétiques bio ?
Globalement, démarre Laurence Zemrani, “les cosmétiques bio sont perçus comme trop chers, rares et/ou comme inefficaces ; ils intéressent les consommatrices, mais représentent un marché qui ne décolle pas”.
Parmi les femmes qu’elle a interrogées, elle a pu distinguer trois approches de la cosmétique bio.
Les bio sceptiques …
