La 15e édition du Congrès Parfums & Cosmétiques, qui s'est tenue à Chartres les 15 et 16 novembre 2017, a commencé par le traditionnel point sur les actualités européennes, présentées des deux points de vue de la Commission et de l'industrie. Après avoir abordé les thèmes des allégations, des CMR, des nanomatériaux, des perturbateurs endocriniens et des conservateurs, les intervenants en sont venus aux allergènes, aux microplastiques, au tests sur les animaux et aux teintures capillaires, pour finir avec la nouvelle source d'inquiétude qu'est la lisbonisation.
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Règlementation cosmétique européenne : les 10 points d'actualité (1/2)
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Compte-rendu des interventions de Salvatore d'Acunto, Chef d'unité Technologies de la Santé et Cosmétiques de la DG Grow à la Commission européenne, et de Gerald Renner, Directeur des Affaires réglementaires de Cosmetics Europe.
6. Substances parfumantes allergisantes : une étude d'impact en 2018
" Actuellement, il y a 26 substances qui doivent faire l'objet d'un étiquetage, mais demain, le nombre de ces substances devrait être de 82 . Il s'agit ici d'un devoir d'informer les consommateurs ", a souligné Salvatore d'Acunto. " Nous avons un avis du CSSC qui doit être transposé dans le Règlement Cosmétiques. Il faut évidemment mettre en balance, d'une part, l'exigence d'informer le consommateur et, d'autre part, celle d'assurer des coûts proportionnés pour l'industrie. C'est un sujet spécifique mais important. Nous allons faire une étude d'impact comme il le faut dans ce genre de situation, et le travail va s'accélérer à ce sujet l'année prochaine ".
Une étude qui sera l'occasion pour l'industrie de rappeler sa position sur le sujet : selon Gerald Renner, l'obligation de prendre en compte 82 substances allergènes aboutirait à surcharger les étiquettes des produits, et compliquerait la possibilité …