Lors de son évaluation de début 2022, le CSSC n’avais pas été en mesure de conclure sur la sécurité des substances analogues aux prostaglandines. L’industrie ayant depuis fourni de nouvelles données, la Commission européenne vient de donner un nouveau mandat au Comité scientifique.
Background
En 2018, l’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques (BfR) a informé la Commission européenne que des produits cosmétiques destinés à favoriser la croissance des cils étaient de plus en plus disponibles sur le marché. Ces produits contenaient des substances telles que les prostaglandines ou leurs analogues qui peuvent présenter des risques pour les consommateurs.
Les prostaglandines et leurs analogues ne figurent pas dans les annexes du Règlement Cosmétiques (CE) n°1223/2009 et leur utilisation n’est pas autrement restreinte dans les produits cosmétiques.
En 2019, les États membres ont été invités à participer à une enquête sur les produits cosmétiques pour la croissance des cils contenant des prostaglandines (et analogues) et leurs effets indésirables potentiels sur la santé, qui a conduit au lancement d’un appel à données en 2020 (de juin à octobre 2020).
Lors de l’appel à données, les parties prenantes ont soumis des preuves sur la sécurité des prostaglandines et deux dossiers sur la sécurité des analogues “Ethyl tafluprostamide”(DDDE) (CAS n°1185851-52-8) et “Isopropyl cloprostenate” (CAS n°157283-66-4), respectivement.
En 2021, les services de la Commission ont demandé au CSSC d’effectuer une évaluation de la sécurité des prostaglandines et de leurs analogues dans les produits cosmétiques à la lumière des …
