Loi AGEC, Décret “3R”, attentes des consommateurs… la France est aujourd’hui à la pointe d’un mouvement global de réduction des emballages plastiques pour s’inscrire dans une démarche environnementale durable. Le secteur cosmétique a déjà amorcé sa transition écologique dans ce cadre, principalement au travers d’initiatives individuelles de certaines entreprises. La FEBEA entend aujourd’hui fédérer et accompagner ce mouvement, et a présenté son “Plastic Act” et ses objectifs, lors d’une conférence de presse organisée le 24 juin 2021.
“Nous sommes à un moment charnière”, a introduit Emmanuel Guichard, Délégué général de la FEBEA (Fédération des entreprises de la beauté). “Les Français souhaitent que les entreprises s’engagent. 68 % d’entre eux pensent qu’elles ont le pouvoir de changer le monde. Et 74 % attendent en priorité de la part des entreprises cosmétiques qu’elles agissent en faveur de la protection de l’environnement”.
Et d’expliquer que si les emballages cosmétiques ne représentent que 5 % des emballages plastiques vendus en France (soit 55 000 tonnes), le secteur souhaite néanmoins s’engager collectivement dans leur réduction pour deux raisons :
• le sujet des emballages est un sujet de société et une attente très forte des Français,
• certaines entreprises, surtout de grande taille, ont déjà réussi à réduire leur empreinte plastique et leurs emballages.
“Le rôle de la FEBEA est de fédérer et d’embarquer l’ensemble de l’écosystème. Notre but est de faire en sorte que toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, puissent rentrer dans cette dynamique de changement et de transition”.
Et c’est le sens de ce Plastic Act, élaboré avec l’aide du cabinet de conseil en transition écologique The (RE)SET Company.
L’élaboration du Plastic Act
Le Plastic Act est …
