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lundi 17 février 2014Experts

Qui l'eût cru ?

Jean-Claude Le Joliff

Voilà ce dont l’Observatoire des Cosmétiques nous informait fin janvier : “La société Avon France, filiale du géant américain des cosmétiques Avon Products a demandé son placement en redressement judiciaire devant le tribunal de commerce de Bobigny. Motif : l’entreprise perd de l’argent et le groupe n’a plus les moyens de la renflouer. La décision a été mise en délibéré et doit être rendue ce jeudi 30 janvier. Avon France compte 127 salariées et des milliers de vendeuses indépendantes à domicile”.

Temps de lecture
~ 3 minutes

• Voir cette information dans L’Actualité des Cosmétiques.

Pour ceux qui ne s’en rappellent pas, cette marque a été l’une des plus importantes marques de cosmétiques mondiale de la fin du siècle dernier, si ce n’est la plus grande. Dire les choses comme ça peut paraître très ancien, mais ça ne remonte qu’à quelques années !

Savoir pourquoi les choses en sont là est difficile à dire, et il serait encore plus prétentieux de ma part de trouver l’origine de cette situation.

Elle nous renvoie simplement à l’idée que les marques sont faillibles, qu’elles ne sont pas éternelles, même si un jour elles ont pu être au premier rang, et qu’il faut veiller attentivement à leurs valeurs pour éviter qu’elles ne s’échappent et accélèrent le processus délétère de fin d’exercice.

Je faisais justement référence à cette situation dans mon premier billet d’humeur pour l’Observatoire. Voilà ce que j’écrivais : “Au-delà de ce chaos, une ultime échelle de temps vient toujours, à la fin, bousculer les autres et leur donner tout leur sens, dérisoire : celle de la mort des marques. Les graves difficultés de Sony ou de Nokia ces derniers temps montrent à quel point l’exercice de …

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