En voyant le titre de cet article, je vous vois lever les yeux au ciel… et dans votre tête, une petite voix qui vous susurre : “encore ! on me parle encore d’Up-cycling !”. Oui, évidemment. Sujet phare de l’année année passée, l’up-cycling sera plus qu’une tendance pour les prochaines années dans le domaine cosmétique. Et nous verrons de plus en plus apparaître l’exigence d’ingrédients et/ou de packagings surcyclés dans les cahiers des charges de développement.
Suite à une demande spécifique de développement d’une gamme de produits cosmétiques contenant “50 % d’ingrédients upcyclés”, le laboratoire Labosphère s’est interrogé sur la faisabilité technique et réglementaire de la demande et a mené son enquête.
La définition
L’up-cycling ou surcyclage est un concept responsable visant à valoriser des déchets destinés à être jetés en produits de valeurs ajoutées.
Les écoproduits peuvent-ils être inclus dans cette définition ? À chacun d’interpréter ce qu’est vraiment un déchet et on peut y inclure les écoproduits…
Ce concept a vu le jour pour palier un problème de surconsommation, mais pas que ! Il permet de créer une nouvelle chaine de valeurs dans un système gagnant-gagnant.
Par exemple, les producteurs (en agro-alimentaire surtout), peuvent bénéficier d’une source de revenus supplémentaire en revendant des déchets et l’industrie cosmétique ainsi disposer d’une nouvelle offre.
Ce n’est pas un principe nouveau non plus, l’industrie du packaging est déjà bien en avance sur le sujet, ainsi que d’autres industries.
Pour l’industrie cosmétique, même si aucune réglementation n’est en vigueur à ce jour, ne pas tromper le consommateur est une condition sine qua non.
Qu’entend-on par ingrédient cosmétique up-cyclé ?
Labosphère a interrogé une dizaine de fournisseurs sur les …
