On regrettait parfois de ne pas disposer, pour les cosmétiques naturels et bio, d’un référentiel indépendant, porté par une autorité administrative, et signalé par un logo unique (comme l’AB en alimentaire). En 2012, l’Afnor le confirme : le travail est en cours, et le manque devrait être comblé, au moins en partie. Avec la publication programmée d’une norme.
À l’heure actuelle, les cosmétiques naturels et bio ne sont pas réglementés de façon unique. Les principaux référentiels et chartes qui les régissent (Ecocert, Cosmébio, NaTrue, Nature & Progrès, BHIH…) émanent d’entreprises privées ou d’associations de professionnels. Si on note beaucoup de points communs entre les différents textes, ceux-ci ont tous leurs petites différences et particularités, dans lesquelles les consommateurs ont parfois du mal à se retrouver. Sans parler de la profusion des logos sur les étiquettes.
Le manque de clarté qui en résulte pour le consommateur a bien été ressenti par les principaux acteurs du secteur. Mais la principale tentative d’harmonisation des référentiels européens, le COSMOS-Standard, a, elle aussi, les mêmes origines privées.
En mars 2012, la Commission européenne avait d’ailleurs publié une mise au point, soulignant que si “certains organismes de certification européens présentaient leurs propres exigences comme la norme européenne harmonisée pour les cosmétiques naturels et bio, (…) cette pratique conduisait à une information inexacte et trompeuse des consommateurs et à un déséquilibre du marché intérieur”.
La Commission ajoutait alors qu’elle travaillait sur le sujet et s’appuierait dans ses travaux sur une norme ISO actuellement en cours d’élaboration. Et c’est de cette norme dont on …