Début décembre, la Commission européenne a lancé son étude d’impact préliminaire de la recommandation de 2012 du CSSC recommandant l’étiquetage sur les packagings cosmétiques de plus de 80 composants de parfums au potentiel allergisant (au lieu de 26 actuellement). Trois options sont à l’étude, dont celle d’un étiquetage électronique. Le BEUC (Bureau Européen des Unions de Consommateurs) a publié ses commentaires, et s’oppose vivement à cette solution.
La position du BEUC
Le BEUC, Organisation des consommateurs européens, se félicite que la Commission européenne ait l’intention d’avancer dans la mise en œuvre de l’Opinion de 2012 du Comité Scientifique pour la Sécurité du Consommateur (CSSC) sur les allergènes de parfumerie dans les produits cosmétiques (SCCS/1459/11). Les allergènes des parfums constituent un problème de santé important et croissant qui affecte des millions de consommateurs en Europe ; à ce titre, tout délai supplémentaire dans l’amélioration de la protection des consommateurs contre les ingrédients parfumants préoccupants est inacceptable. Une information claire et facilement accessible sur la présence d’allergènes parfumants est un outil essentiel pour permettre aux consommateurs allergiques d’adopter une approche préventive. Dans un premier temps, le BEUC insiste donc pour que les 62 allergènes de parfumerie supplémentaires identifiés dans l’avis du CSSC de 2012 soient étiquetés conformément aux règles actuelles du Règlement Cosmétiques, c’est-à-dire, soit déclarés sur les étiquettes des produits, soit sur des dépliants, des étiquettes, etc. (OPTION 2 – Étiquetage “sur l’emballage”).
Le BEUC est en total désaccord avec la proposition de l’industrie d’introduire un étiquetage électronique car elle irait à l’encontre de l’amélioration de la protection des consommateurs (OPTION 3). Une plus grande transparence sur …