Comme chaque année, en clôture du Congrès Parfums & Cosmétiques de la Cosmetic Valley qui s’est tenu en digital les 4 et 5 novembre 2020, l’équipe de la FEBEA au grand complet a répondu aux questions préparées par les congressistes durant les deux jours de conférences. Une séance dominée par les difficultés à gérer les nanomatériaux, mais aussi par le devenir de substances sur la sellette, comme les CMR, les perturbateurs endocriniens ou les microplastiques.
Ont répondu aux questions des congressistes
• Françoise Audebert, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Catherine Bramaud, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Laure Menanteau, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Carlota Vicente, Chargée des Affaires Environnementales
• Xavier Gueant, Directeur juridique
• Hélène Orliac, Directrice des Affaires Économiques, Environnementales et Internationales
Question – Ingrédients – Nanos
Comment étiqueter une matière première type Silica déclarée non-nano au regard du Règlement Cosmétiques, mais nano du point de vue français ? Nano ou non-nano ?
Réponse de Catherine Bramaud
Si une substance est considérée comme un nano au niveau français, c’est qu’elle a fait l’objet d’une déclaration R-nano. Mais pour l’étiquetage, il faut prendre en compte le statut de la matière première vis à vis du Règlement Cosmétiques. Donc, si tous les éléments qui justifient le statut nano selon le Règlement Cosmétiques sont probants et permettent de considérer que ce n’est pas un nanomatériau selon le Règlement, il ne faut pas l’étiqueter nano.
Question – Ingrédients – Nanos
Une silice présente dans les dentifrices doit-elle être déclarée en tant que nano ?
Réponse de Catherine Bramaud
En fait, comme pour tout ingrédient, il faut faire une évaluation au cas par cas de chaque grade utilisé …