Proposition de loi visant à leur interdiction au Parlement français, avis du CSSC (comité scientifique de la Commission européenne) préparant une nouvelle réglementation (et de nouvelles restrictions) pour certains d’entre eux… l’étau se resserre encore sur les parabens. Et le débat sur la réelle toxicité de ces conservateurs encore très largement utilisés en cosmétique est loin d’être clos.
13 avril 2011
La
proposition de loi
émanait de Yvan Lachaud (député Nouveau Centre). Elle avait été déposée à l’Assemblée nationale le 13 juillet dernier et a été examinée ce 5 avril par la Commission des affaires sociales.
Un texte des plus simples, comprenant un article unique : "La fabrication, l’importation, la vente ou l’offre de produits contenant des phtalates, des
parabènes
ou des alkylphénols sont interdites."
Perturbateurs endocriniens… comme le Bisphénol A
Dans son rapport , le député explicitait ainsi ses motifs : "Quel est le point commun entre un plastifiant , un conservateur et un émulsifiant ? Ces trois substances chimiques, qui entrent dans la composition d’une foultitude de produits de consommation courante (objets en plastique, produits cosmétiques , détergents, matériaux de construction, etc.), ont des effets reprotoxiques et appartiennent à la catégorie des perturbateurs endocriniens ".
Évoquant les discussions de l’an passé au sein du Parlement qui ont abouti à la suspension de la commercialisation des biberons contenant du Bisphénol A , Yvan Lachaud regrette ensuite que la situation ait très peu évolué sur ces substances : " On est encore loin de disposer du bilan complet censé être réalisé par les différentes agences sanitaires (INSERM, InVS, …