Il n’existe pas à proprement parler de réglementation spécifique s’appliquant aux huiles essentielles utilisées en cosmétique. Ce qui ne les empêche pas d’être concernées par divers décrets, arrêtés, règlements européens et autres recommandations, ceux applicables aux domaines de l’alimentation ou du médicament constituant, selon les termes de l’Afssaps, "des points d’information complémentaires".
Tous les textes officiels qui concernent les huiles essentielles ont pour approche leur caractère potentiellement toxique et/ou allergisant et la prévention des effets indésirables qui peuvent être associés à leur utilisation.
Les huiles essentielles dans les médicaments
Dans la sphère pharmaceutique, les huiles essentielles sont soumises à la réglementation générale pour les médicaments à base de plantes, devant ainsi satisfaire à différents critères et faire l’objet d’un enregistrement de “médicament traditionnel à base de plantes”.
Certaines d’entre elles cependant sont soumises à davantage de restrictions, notamment en termes de délivrance et d’autorisation de vente. Du fait de leur potentiel toxique, elles appartiennent au monopole pharmaceutique, et seul un pharmacien peut les vendre au public, parfois seulement sur ordonnance médicale.
Sur la liste :
• HE de grande absinthe (Artemisia absinthium L.)
• HE de petite absinthe (Artemisia pontica L.)
• HE de d’armoise commune (Artemisia vulgaris L.)
• HE de d’armoise blanche (Artemisia herba-alba Asso)
• HE de d’armoise arborescente (Artemisia arborescens L.)
• HE de chénopode vermifuge (Chenopodium ambrosioides L. et Chenopodium anthelminticum L.)
• HE d’hysope (Hyssopus officinalis L.)
• HE de moutarde jonciforme (Brassica juncea L. Czernj. et Cosson)
• HE de rue (Ruta graveolens L.)
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