Vous rêvez d’or ou de diamant ? Vous pensez bijou ? Et si vous vous tourniez vers les cosmétiques ? Car là aussi, vous y trouverez des pierres précieuses (au moins quelques traces…). Mais quel intérêt ont-elles dans un produit de beauté ? Et leur éventuelle efficacité est-elle sans danger pour la santé ?
L'utilisation de pierres précieuses en cosmétique est à la mode. Le diamant, l’or, l’argent ou encore le rubis, le topaze ou l’émeraude ne se font plus si rares dans nos pots de crèmes…
Ce n’est pas que leurs pouvoirs magiques et leurs propriétés thérapeutiques soient une découverte. Dès le quatrième millénaire avant Jésus-Christ, on vantait leurs propriétés curatives. Au Moyen-Âge, les alchimistes les intégraient déjà dans leurs onguents de beauté…
On utilisait traditionnellement l’or, l’argent, le lapis-lazuli (l’ultramarine) au bleu vif mais aussi (et encore aujourd’hui) des minéraux un peu moins précieux comme le cuivre, le fer ou l’aluminium en tant que colorants.
Des actifs précieusement magiques
Mais les "vraies" pierres précieuses trouvent aujourd’hui bien d’autres applications et font l’objet de bien d’autres revendications.
C’est d’abord leur teneur en minéraux intéressants pour la peau qui est exploitée. On a ainsi redécouvert la richesse en cuivre de la malachite, en fer de l’hématite, en magnésium de l’olivine, en silicium du jade… Et on revendique régénération et élasticité.
On sait que la poudre de diamant ou de quartz est abrasive et peut jouer le rôle d’exfoliant (plus glamour que le noyau d’abricot ou que les billes de polyéthylène, on l’admet bien volontiers…). …