Certaines matières premières utilisées dans les produits cosmétiques sont victimes d’une véritable chasse aux sorcières, à tort ou à raison. Cette crise de confiance force l’industrie à revoir ses méthodes de formulation et à se tourner vers plus de naturalité. Lors de la JEST 2019, organisé par Cosmed le 27 septembre à Montpellier, Sabrina Pappatico, responsable développement chez Melvita, a partagé certains secrets de laboratoire de la marque.
“Les consommateurs s’intéressent de plus en plus à la composition des produits cosmétiques. Ils souhaitent avoir des soins plus green et font la chasse aux matières premières polémiques”, a démarré Sabrina Pappatico. “La société M&L dont Melvita fait partie, a été fondée en 1976 par Olivier Baussan. C’est aujourd’hui une entreprise internationale qui fabrique et commercialise des cosmétiques à base d’ingrédients naturels et biologiques. Elle détient six marques, est présente dans 90 pays et emploie plus de 9000 personnes”.
En termes d’écoresponsabilité, M&L est un groupe militant. Entre autres, il :
• respecte la biodiversité grâce à un sourcing éthique,
• travaille avec 98 producteurs afin de mettre en place des filières durables et traçables,
• réduit ses déchets pour réduire l’impact environnemental,
• intègre des matériaux recyclés et propose des packagings rechargeables.
“Nous sommes également engagés dans une démarche constante d’amélioration de nos formules”, a ajouté Sabrina Pappatico. “Nous nous sommes fixés comme objectif de concevoir des formules avec 95 % d’ingrédients naturels, pour nos futurs lancements. Nous n’utilisons que de l’huile de palme RSPO bien que nous en limitions l’usage. Nous favorisons les INCI courts, avec peu d’ingrédients”.
Du fait de sa certification BIO et de son adhésion …
