Depuis le 1er janvier 2021, la Chine applique sa nouvelle réglementation, le Cosmetic Supervision and Administration Regulation (Règlement sur la Supervision et l’Administration des produits Cosmétiques - CSAR). Composée de plus de 20 textes, elle concerne tous les aspects de la fabrication et de la commercialisation des produits cosmétiques, et introduit de nombreuses nouvelles exigences. Lors du 19e Congrès Parfums & Cosmétiques, qui s’est tenu à Chartres les 1er et 2 décembre 2021, Tiphaine Daubert-Macia, Responsable Affaires Réglementaires Opérationnelles de LVMH Recherche, est venue en rappeler les grandes lignes et détaillé les implications pour les opérateurs en Chine.
“On était habitué à voir en Chine une réglementation en préparation, des projets de textes qui remplaçaient d’autres projets de textes, tout en continuant à vivre au quotidien avec une réglementation qui datait de 2010… 2021 a tout changé : les CSAR est arrivé”, a introduit Tiphaine Daubert-Macia.
Les grandes lignes du CSAR
Cette nouvelle réglementation a apporté un changement majeur, puisqu’elle est passée d’un contrôle des produits avant la mise sur le marché avec des procédures d’enregistrement, à un contrôle du début à la fin de la vie du produit, depuis la sélection des matières premières jusqu’à la présence sur le marché du produit durant toute sa durée de vie.
Une règlementation à 360°
Avec le CSAR, les autorités chinoises ont voulu publier la réglementation qui, selon eux, est la plus aboutie et la plus la plus précise du monde. C’est ainsi une réglementation à 360°, qui couvre les aspects de la sécurité et de la qualité, comme on le connaît en Europe, mais aussi l’efficacité. Autant de points qui font l’objet de contrôles des autorités chinoises avant que le produit n’arrive sur le marché.
“Cela amène des lourdeurs et des contraintes qui sont inédites par rapport à ce …
