S’implanter à l’international ne veut pas forcément dire qu’il faille aller à l’autre bout du monde. Les pays limitrophes sont tout aussi intéressants. C’est le cas de l’Italie avec ses 60 millions d’habitants, son PIB équivalent à 33 159 $ (par personne) et son marché cosmétique qui frôle les 10,5 milliards d’euros de bénéfices. Pour toutes ces raisons, la Team France Export de Business France recommande de considérer l’Italie comme une zone prioritaire pour l’export.
La crise sanitaire a affecté la filière de la beauté italienne. Une contraction de 13 % a été observée entre 2019 et 2020. “Les entreprises italiennes spécialisées dans la fabrication à façon ont particulièrement souffert, notamment au regard de la baisse de la demande étrangère”, commente Business France.
Tendances
La crise de Covid-19 a fait émerger de nouvelles habitudes de consommation.
Les citoyens ont délaissé les parfums (-21,5 %). En revanche, les colorations capillaires et les savons liquides ont enregistré de belles progressions (+35 %).
Caractéristiques du marché
“L’Italie est le quatrième système économique de la cosmétique après l’Allemagne, le Royaume-Uni et la France. Le pays se confirme en première place pour le prestige : le ‘made in Italy’ est en effet la troisième marque de fabrique au monde en termes de notoriété”, explique Business France. “La filière cosmétique est riche en sous-traitants. 60 % du maquillage mondial est fabriqué en Italie”.
Positionnement de l’offre française
Malgré une concurrence forte due à la présence de tous les grands groupes, la France conserve son leadership en Italie avec 20 % de parts de marché, réparties entre L’Oréal, LVMH, Chanel, Yves Rocher, Clarins, Pierre Fabre et Sisley.
Les dermocosmétiques sont très appréciés …
