Dans leur introduction à cette étude, les chercheurs soulignent tout d’abord que les particules plastiques d’un diamètre inférieur à 100 nm (nanoplastiques (NP)) ont été largement fabriquées et utilisées comme nanomatériaux manufacturés dans divers produits. En particulier, les NP sont utilisées dans de nombreux produits de consommation et de cosmétiques, comme les shampooings et les gommages contenant des microbilles.
De nombreux produits du quotidien sont fabriqués en plastique ou emballés dans des emballages en plastique. Tous ces produits peuvent libérer des morceaux de taille micro et nanométrique qui peuvent être accidentellement ingérés ou inhalés.
En outre, les activités humaines ont entraîné le rejet de grandes quantités de déchets plastiques dans l’environnement (∼99 millions de tonnes), qui peuvent continuellement libérer des NP secondaires lors de leur dégradation sous l’action des rayons ultraviolets, des processus hydrolytiques, de l’abrasion mécanique et des processus biologiques.

L’application généralisée et la production secondaire de NPs ont entraîné une contamination de l’environnement avec une concentration mesurable de 0,04 mg/mL dans les milieux aquatiques. L’accumulation de particules de plastique dans les organes des organismes marins vivants a été bien documentée, et ces particules peuvent se bioaccumuler dans les espèces biologiques de niveau trophique supérieur via la chaîne alimentaire, …