Pour prévenir et limiter les allergies dues à l’utilisation des produits cosmétiques, 26 substances répertoriées en tant qu’allergènes sont soumises à une obligation de déclaration dans les listes d’ingrédients qui figurent sur les étiquettes. Cette liste pourrait bientôt être revue, avec de nouvelles restrictions d’utilisation à la clé. C’est du moins ce que préconise un récent avis du Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs (CSSC).
On le sait, certains ingrédients de parfumerie peuvent déclencher des allergies de contact (dermatites, eczémas…), et cela passe fréquemment par le biais des produits cosmétiques. Ces allergènes, qui induisent une réaction du système immunitaire à chaque contact, peuvent avoir des implications importantes en termes de qualité de vie, et ce, tout au long d’une vie.
C’est pour faciliter le diagnostic médical en cas d’allergie, comme pour permettre aux personnes sensibilisées d’éviter les substances en cause, que la réglementation européenne a introduit en 1999 des dispositions spécifiques pour 26 d’entre elles.
Pas de limitations à l’utilisation, mais une obligation de déclaration dans les listes d’ingrédients, où jusqu’alors toutes les substances parfumantes pouvaient être regroupées sous le terme générique de "Parfum", sans plus de précision.
Ces 26 "allergènes étiquetables" doivent ainsi être spécifiquement indiqués dès qu'ils sont présents à plus de 0,01 % dans les produits à rincer et à plus de 0,001 % dans les produits sans rinçage.
Plus d’allergènes, plus de restrictions
C’est cette liste des 26 qui est actuellement en cours de révision au niveau européen. Dans un avis rendu en décembre , le CSSC fait le point sur les connaissances accumulées depuis 1999. Conclusion : si cette liste …