La toile, c'est 1000 milliards de pages web, 273 millions de sites dans le monde… et parmi eux : le vôtre. Quand on est une marque cosmétique, aller sur le net est plus que tendance, c'est incontournable. Mais attention : il ne suffit pas de 3 clics pour s'installer sur Internet. Le secteur a aussi sa règlementation… et ses contrôles. Un tour d'horizon de ce qu'il faut savoir pour tout surf sécurisé a été fait lors des 6e Rencontres règlementaires organisées par Cosmed le 21 juin.
Une enquête du bureau de veille Mintel le rappelait récemment : être présent sur Internet et les réseaux sociaux est payant pour une marque cosmétique. Avoir un site, une page Facebook, une boutique en ligne, est aujourd'hui un atout commercial dont personne ne peut se passer. La moindre adresse url donne un accès potentiel à 30 millions de cyberacheteurs dans le monde.
Mais l'aventure n'est pas qu'informatique, elle est aussi juridique. Et elle requiert quelques passages obligés et pièges dans lesquels il ne faut pas tomber.
C'est ce qu'ont rappelé Thierry Skonieny, Directeur du CSCE (Centre de Surveillance du Commerce électronique mis en place par la DGCCRF) et Sylvie Gallage-Alwis, Avocate à la Cour, lors des rencontres réglementaires de l'association Cosmed.
Le statut de votre site
Le saviez-vous ? Que votre présence sur Internet se concrétise par une boutique marchande, un site de présentation de votre marque, quelques pages temporaires mises en ligne à l'occasion de la promotion d'un nouveau produit ou même une simple page Facebook, vous dépendez du statut des sites de commerces électroniques.
"
La notion de commerce électronique n'est pas réservée aux sites marchands
", a insisté Thierry Skonieny, "
c'est une notion très large, qui …