Pourquoi tenter la Chine quand l'Allemagne est à côté ? Pourquoi investir lourdement dans un projet d'export aléatoire alors que les portes de nos voisins nous sont grandes ouvertes pour un coût bien moindre ? C'est le message qu'a lancé Alban Muller, le président d'Alban Muller International, aux entreprises cosmétiques françaises à l'occasion du Congrès des cosmétiques naturels et bio qui s'est tenu les 7 et 8 octobre 2014 à Berlin.
Il y avait peu de Français présents au Naturkosmetik Branchen-kongress, ce congrès consacré à la cosmétique naturelle et bio. Berlin n'est pourtant pas si loin, et ce type d'événement est aussi pour une entreprise l'occasion idéale de sentir les tendances du moment et de nouer des contacts avec d'éventuels futurs partenaires.
Alban Muller y était, lui, pour présenter son entreprise , spécialisée dans le développement et la fabrication des ingrédients et des produits formulés à partir de plantes, aux quelque 200 participants au congrès. Et à l'heure d'une pause, il a expliqué à L'Observatoire des Cosmétiques (qui y était aussi) pourquoi il trouve tellement dommage que les fabricants de cosmétiques français, et particulièrement les PME, se trompent souvent de destination quand ils veulent s'engager dans une démarche d'export.
" N'allez pas en Chine ! ", lance-t-il, " Il y a beaucoup d'appelés, mais trop peu d'élus ! La Chine est un pays difficile. Il faut adapter les produits à la réglementation chinoise, monter un service dédié à l'exportation, embaucher des personnes qui parlent la langue, prévoir un service pour l'expédition. C'est déjà un gros budget. Et pour réussir à l'export, il faut entretenir les contacts, aller sur place…
Pourquoi commencer …